Photographie d’un soldat français tombé en décembre 1914, retrouvé devant la position du 111e RIR en septembre 1915
A l’occasion d’une avancée de la ligne de front, on retrouve dans le no-man’s-land le corps décomposé d’un soldat français. Les corps des ennemis tués sont ainsi photographiés, dans une confusion de fascination et d’horreur, peut-être aussi avec un certain sentiment de triomphe. En revanche, leurs propres morts au contraire des tombes ne sont, eux, pas photographiés, pour des raisons liées à la censure mais aussi à la piété.